Toute la Zone Euro au chevet de la Grèce... |
Les indicateurs sont formels, il faut une solution pour la crise Grecque, les principaux états de la Zone Euro sont dans l'obligation de trouver une sortie. Après de nombreuses tractations, les représentants de la Zone euro font force d'unicité. L'implication du secteur privé est très certainement cette solution qui permettra de préserver l'ensemble du modèle économique de la Zone euro toute entière.
Le Conseil européen de Bruxelles vient d'obtenir un consensus "à la Pyrrhus" pour que l'implication des principales banques soit acquise à cet énième plan de sauvetage. En France, le président de la république Nicolas Sarkozy est formel, "Les banques exposées donneront leur accord pour le roll-over (rachat par les créanciers d'obligations quand celles qu'ils possèdent arrivent à échéance, de cette manière les banques ne coupent pas les vivres à Athènes) ou le prolongement des maturités des obligations, réechelonnement par les créanciers privés...", l'enjeu est double, donner un signal fort aux marchés qui comprendront ainsi que l'implication du secteur privé est bien volontaire, et permettre les besoins de liquidités inhérents au secteur...
A l'image de l'initiative de Vienne en son temps, les banques privées s'étaient laissées convaincre pour accompagner le plan européen de l'aide pour les nouvelles démocraties européennes de l'Est emprises aux plus grandes difficultés macroéconomiques structurelles. Résultat, Roumanie et Hongrie sortaient de l'impasse. Aujourd'hui, le "reprofilage de la dette grecque" suppose une implication sans faille du gouvernement Grec, il doit impérativement mener à bien le plan des privatisations, et intégrer l'ensemble des mesures macroéconomiques rendues indispensables par la troïka du FMI, Union Européenne, La BCE (Banque Centrale Européenne). Les principaux états contributeurs de ce plan veulent des gages sérieux, ils ont de bonnes chances de les obtenir: "La situation est telle, que rares sont ceux qui refuseront de mettre en application les mesures de la feuille de route, on voit bien qu'en Grèce il y a une volonté de rester dans la Zone Euro, pour cause... Alors que d'autres états évoquaient "une mise en quarantaine pour ne pas dire exclusion de la Zone Euro" avec l'argument fallacieux d'une possible dévaluation propre au territoire Grec, argument utopiste dès lors que la Grèce est bien un membre en titre et droit de l'Union Monétaire. "Le principe d'équité en droit mais surtout devoirs ne se gomme pas avec des effets d'annonces. Il y a en Europe une interdépendance entre tous les états. Le signal d'un défaut Grec serait clairement catastrophique!"
Le mécanisme de solidarité induit une obligation de respect de part et d'autre, l'exposition des banques françaises et allemandes y comprises américaines suppose une solution concertée à plusieurs étages.
Pour parfaire votre analyse, voici résumé l'ascenseur Grec, celui que les agences de notations veulent voir aboutir pour le salut du pays, son économie, son peuple:
L'ascenseur Grec:
-La cave:
- Une dette abyssale, masquée, cachée!
-Au premier étage:
- Un pouvoir politique qui se doit de suivre sa rédemption collective,
- faisant un certain ménage et devant se débarrasser de ses " "brebis galeuses",
- chassant sans relâche les corrompus et toutes ses pratiques devenues usuelles dans un consensus d'une relative omerta longtemps orchestrée de ""mains de maîtres... de castes très locales!"".
-Au deuxième étage:
- Très englué dans la récession, importance de remettre l'économie -réelle- au centre des préoccupations.
- Réussir son plan de privatisations,
- tenir scrupuleusement ses engagements internationaux vis à vis du FMI, L'Union européenne et consorts.
- Assainir les finances publiques, regagner la confiance des investisseurs dans le but de voir les taux d'intérêts baisser.
- Obtenir la possibilité de revenir sur les marchés pour emprunter avec des taux moins prohibitifs.
- Relance et maintien des secteurs économiques clefs.
- Développement d'infrastructures cohérentes avec tous les potentiels présents sur le territoire.
- Entreprendre un vaste plan de cohésion économique et social.
-Au troisième étage:
-Implication du secteur financier local dans les réformes structurelles macroéconomiques,
- définition d'un "plan Marshall" sur les questions éthiques et prudentielles et gouvernance économique.
- Valorisation des potentiels déjà identifiés comme ceux du tourisme ou de l'armatage,
- Définition d'une nouvelle politique industrielle de production locale, développement de la recherche, développement de la production manufacturière.
- Implication -indispensable- de la jeunesse qualifiée trés présente en Grèce pour la création d'activités économiques nouvelles. De nombreux potentiels sont sous-exploités en Grèce.
- Un gouvernement de concorde nationale qui donne l'image d'une cohérence retrouvée.
Source: Finance Offshore/Divers
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