L'Allemagne dépasse ses divisions...
Depuis des semaines, la question était au centre de toutes les inquiétudes: "Les allemands voteront-ils l'élargissement du Fonds européen de stabilité financière?" Le bundestag aura bien dit "ya!" (oui)...
Angel Merkel qui doit faire face à une contestation en règle sur l'aide portée à la Grèce se disait "confiante" sur l'issue de ce scrutin jugé crucial au sein de la Zone Euro. "Elle peut se prévaloir d'un succès personnel, sa propre coalition s'est finalement rangée derrière ses recommandations, avec 523 voix (sur 620), les députés allemands ont approuvé très largement, jeudi, l'élargissement du fonds de secours de la zone euro!" (...) "C'est aussi l'occasion de rassurer les marchés et les autres états et actionnaires (F.M.I /BCE/ Union européenne:ndlr) de ce plan de sauvetage bis pour la Grèce, quelques 8 milliards d'Euros qui devrait obtenir un vote équivalent! La république fédérale d'Allemagne étant le principal acteur économique de l'Union Européenne, " son implication était rendue indispensable!" Le président français, Nicolas Sarkozy qui recevait ce jour à Paris, le premier ministre Grec Papandréou n'a pas hésité à souligner toute l'estime qu'il porte au succès "personnel de la chancelière..."
Car jeudi le retour de la troïka qui représente les créanciers de la Grèce marque une normalisation dans la poursuite du plan acté le 21 juillet à Paris "Par le couple franco-allemand...". Pour Athènes, il faut continuer les efforts qui contribueront à sortir l'état de sa situation actuelle, un large consensus semble faire force au sein des principales chancelleries européennes, "Il faut que les grecs puissent souffler un peu, redoubler les efforts des privatisations et la mise en orde des questions de perception fiscale tout en capitalisant sur des niches comme l'armatage, championne de la fraude fiscale!" Pour la Grèce, point de doute, "Le gouvernement fera tous les possibles pour honorer ses engagements vis à vis de la troïka, ses créanciers privés. On souhaite juste que soit pris en compte les "efforts surhumains" que doit subir notre peuple!"
Car jeudi le retour de la troïka qui représente les créanciers de la Grèce marque une normalisation dans la poursuite du plan acté le 21 juillet à Paris "Par le couple franco-allemand...". Pour Athènes, il faut continuer les efforts qui contribueront à sortir l'état de sa situation actuelle, un large consensus semble faire force au sein des principales chancelleries européennes, "Il faut que les grecs puissent souffler un peu, redoubler les efforts des privatisations et la mise en orde des questions de perception fiscale tout en capitalisant sur des niches comme l'armatage, championne de la fraude fiscale!" Pour la Grèce, point de doute, "Le gouvernement fera tous les possibles pour honorer ses engagements vis à vis de la troïka, ses créanciers privés. On souhaite juste que soit pris en compte les "efforts surhumains" que doit subir notre peuple!"
2000 milliards d'euros?
Le fonds européen de stabilité est pour l'instant fixé avec une capacité de "440 milliards d'euros", une polémique fait rage sur son périmètre. Alors que de nombreux économistes montent au créneau pour que se fonds soit doté "d'une capacité réelle de 2000 milliards d'euros", d'autres misent toujours plus sur sa capacité de racheter sur le marché secondaire de la dette des états "en lieu et place" de la BCE (Banque centrale européenne) , qui se retrouve "toujours plus détournée de sa mission matricielle...". Pour de nombreux économistes, en plus de souligner le risque croissant de récession, la stratégie actuelle est "hautement scabreuse" du fait d'un risque inhérent "d'effet domino". "Ce que le fonds à 440 milliards d'euros serait vite incapable de supporter en cas de difficultés sur d'autres états en plus de la seule Grèce!" Pour d'autres économistes, "Il faut faire sens à l'idée d'un fédéralisme économique, celui que peut porter la création d'un gouvernement économique européen, indispensable première étape vers une mutualisation de la crise que pourrait éteindre toute ou partie l'émition d'euro obligations!"
Cette excellente nouvelle qui constitue une nouvelle preuve de la détermination des États de la zone euro à tout mettre en oeuvre pour assurer la stabilité et la solidité de notre union monétaire n'éteint pas cette polémique "qui fait rage dans la coulisse!" L'austérité qui s'installe dans l'ensemble des économies de la Zone Euro serait "un non-sens" pour bon nombre d'économistes qui persistent et signent sur le besoin de retrouver le chemin de la croissance. "Unique solution pour sortir de cette crise qui est loin d'être maîtrisée par des politiques enferrés dans les calendriers électoraux de leurs pays respectifs, il faut une certaine hauteur de vue!" A suivre...
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