"Pour Manuel Barroso, démenti formel, le Portugal peut s'en sortir!"
C'est à Wachington que la plaisanterie se propage: "La Zone Euro est à vendre!" autant dire que l'humour de certains employés d'une grande institution supra nationale laisse perplexe sur les capacités de l'éxécutif européen à sortir la zone Euro de sa bien triste muise...
Un son de cloche bien différent de tout ce qui peut se dire ici en Europe. Manuel Barroso tente de rassurrer ceux qui veulent bien encore l'entendre, alors que Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe, s'étonne de voir les allemands s'engouffrer dans les thématiques du président français Nicolas Sarkozy, l'ambiance devient trés tendue en Zone euro...
Depuis que la Grèce étrenne les mesures d'austérités, c'est aujourd'hui l'Irlande qui tient la corde de ceux qui vont devoir faire un certain ménage. La solidarité européenne se fera bien sur le dos des peuples, disait encore hier un trés grand banquier de la City...
L'Europe se dote d'un mécanisme qui consiste finalement à mettre au régime sec les états qui se sont laissés porter par les sirènes du capitalisme des bulles spéculatives en tout genre! Aujourd'hui il faut passer à la caisse, et manque de chance, ceux qui viennent faire leurs amplettes sont les fameux fonds de spéculations pour qui la dette est un produit "comme un autre", et les états qui doivent emprunter sur les marchés se retrouvent avec des taux d'intérêts toujours plus élevés...
Comme pourrait le dire le gouverneur de la banque Centrale Européenne, Jean-Claude Trichet, "Petit joueur grande claque!", c'est bien ce qui se profile dans tous les états qui se sont perdus dans un certain manque de rigueur, vous savez, ce terme que certains politiciens ne veulent pas utiliser de peur de plomber la croissance...
Sur le marché obligataire, l'écart entre les taux espagnols à 10 ans et les taux allemands, qui servent de référence dans la zone euro, a atteint vendredi un plus haut historique, à 260 points de base, signe de la défiance des investisseurs à l'encontre de l'Espagne.
Les européens veulent rassurrer sur la situation du Portugal, qui selon certains "experts" devrait pouvoir s'en sortir sans l'aide de l'Union européenne, une thèse dont le premier ministre partage l'optimisme de "rigueur :
-"Le Portugal réunit toutes les conditions pour se financer sur les marchés", estime José Socrates. Ces rumeurs sont intervenues alors que le Parlement portugais a définitivement adopté vendredi un budget d'austérité pour 2011 qui doit permettre de réduire drastiquement le déficit du pays. La Commission européenne a salué ce vote.
Mais étrange télescopage de l'information, selon le journal allemand Financial Times Deutschland, la Banque centrale européenne et une majorité de pays de la zone euro feraien sous cape pression sur le gouvernement portugais pour qu'il demande à son tour une aide de l'UE et du FMI. Ces pressions auraient pour arrière-pensée d'éviter à sa voisine l'Espagne de se retrouver dans une situation difficile, affirme le journal.
Biensûr, les gouvernements portugais et allemand et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ont aussitôt démenti ces informations...
-"Les Européens n'ont pas "suggéré" au Portugal qu'il demande un plan d'aide financière comme vient de le faire l'Irlande", a déclaré M. Barroso à Paris, désireux de couper la rumeur.
De son côté le premier ministre relativise les efforts:
"Ce budget contient des mesures très difficiles et exigeantes pour tous les Portugais, mais il n'y a pas d'autres alternatives", a souligné M. Socrates qu valide ainsi que seul les efforts de son bon peuple pourraient suffir à endiguer les graves complicatons qui se profilent dans son pays...
Pour le premier ministre espagnol, il faut "aussi" rompre l'effet dominos:
-"Ceux qui misent contre l'Espagne à court terme vont se tromper!".
Le chef du gouvernement socialiste espagnol José Luis Rodriguez Zapatero s'est voulu de son côté rassurant, en déclarant qu'il écartait "absolument" l'éventualité d'un plan de sauvetage financier de l'Espagne.
Dans ce contexte de tension, le quotidien allemand Die Welt a affirmé vendredi que la Commission européenne avait proposé de doubler à 880 milliards d'euros le montant des garanties de prêts du Fonds de secours pour la zone euro. Bruxelles a catégoriquement démenti ces informations, rejoint par des responsables allemands qui ont également écarté vendredi l'éventualité d'un renflouement du Fonds.
En concluson si la Zone Euro n'est pas encore à vendre tout à fait complètement, ses dettes, elles, font un carton sur les marchés!
Photographe: Tous drots réservés
© 2011 FINANCE OFFSHOREAny source
No comments:
Post a Comment