Comme annoncé depuis des mois sur Finance Offshore, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, 54 ans, cumulera les postes de Premier ministre et de ministre du Trésor de son pays, a décidé lundi soir la direction de son parti politique de centre droit, chrétien-social (CSV). "Ce n'est pas le scoop de l'année mais le chef de gouvernement luxembourgeois veut conserver ses attributions à la tête de l'Eurogroupe pour confirmer ses travaux acquis à la cause européenne. Il est un pilier de la construction européenne, il redoute la suprématie des "écarts" franco-allemands et veut donc conserver le bénéfice que lui procure la présidence de l'Eurogroupe. Luxembourg dégrisé par l'OCDE amorce son virage éthique et ne pourrait pas être en dehors des centres de décisions ." souligne un important diplomate à Bruxelles.
En poste depuis 14 ans, il est le doyen des chefs de gouvernement en fonction dans l'Union européenne, ce qui fait de lui un homme de continuité porteuse d'un trés grand pragmatisme, surtout lors des différentes crises de la construction européenne...
Avant la campagne, il avait réaffirmé à plusieurs reprises vouloir rester à la tête de l'Eurogroupe, organe réunissant les grands argentiers de la zone euro qu'il préside depuis 2005, même s'il souhaitait vouloir renoncé à son poste précédent de ministre des Finances.
Comme prévu, M. Juncker a cédé son poste de ministre des Finances à l'un de ses "plus fidèles lieutenants", Luc Frieden, précédemment responsable du Trésor et du Budget.
M. Juncker, grand vainqueur des dernières élections législatives luxembourgeoises du 7 juin, avait décidé de reconduire la coalition sortante avec les socialistes, ce qui lui assurait une option gagnante pour maintenir ses orientations pour le pays qui dispose du P.I.B le plus élevé de l'Union Européenne.
Il a ainsi finalisé lundi soir dernier la composition de son équipe et son programme gouvernemental, à l'issue d'un mois de négociations avec les socialistes luxembourgeois du LSAP, dirigé par Jean Asselborn. Ce dernier a été reconduit comme vice-président du gouvernement, qui représente 500.000 Luxembourgeois. Le Luxembourg ne sera pas présent lors du G20 de Pittsburgh aux Etats-Unis, mais semble avoir tiré les conclusions du dernier G20 de Londres pour s'éviter le volet sanctions promis aux états listés de l'OCDE jugés récalcitrants. Une orientation éthique de la place financière internationale de Luxembourg qui se retrouve ainsi blanchi et apte aux objectifs du prochain G20, Jean-Claude Juncker par ailleurs félicité par le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria qui n'a pas hésité à souligner les efforts du Luxembourg pour devenir exemplaire.
En poste depuis 14 ans, il est le doyen des chefs de gouvernement en fonction dans l'Union européenne, ce qui fait de lui un homme de continuité porteuse d'un trés grand pragmatisme, surtout lors des différentes crises de la construction européenne...
Avant la campagne, il avait réaffirmé à plusieurs reprises vouloir rester à la tête de l'Eurogroupe, organe réunissant les grands argentiers de la zone euro qu'il préside depuis 2005, même s'il souhaitait vouloir renoncé à son poste précédent de ministre des Finances.
Comme prévu, M. Juncker a cédé son poste de ministre des Finances à l'un de ses "plus fidèles lieutenants", Luc Frieden, précédemment responsable du Trésor et du Budget.
M. Juncker, grand vainqueur des dernières élections législatives luxembourgeoises du 7 juin, avait décidé de reconduire la coalition sortante avec les socialistes, ce qui lui assurait une option gagnante pour maintenir ses orientations pour le pays qui dispose du P.I.B le plus élevé de l'Union Européenne.
Il a ainsi finalisé lundi soir dernier la composition de son équipe et son programme gouvernemental, à l'issue d'un mois de négociations avec les socialistes luxembourgeois du LSAP, dirigé par Jean Asselborn. Ce dernier a été reconduit comme vice-président du gouvernement, qui représente 500.000 Luxembourgeois. Le Luxembourg ne sera pas présent lors du G20 de Pittsburgh aux Etats-Unis, mais semble avoir tiré les conclusions du dernier G20 de Londres pour s'éviter le volet sanctions promis aux états listés de l'OCDE jugés récalcitrants. Une orientation éthique de la place financière internationale de Luxembourg qui se retrouve ainsi blanchi et apte aux objectifs du prochain G20, Jean-Claude Juncker par ailleurs félicité par le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria qui n'a pas hésité à souligner les efforts du Luxembourg pour devenir exemplaire.
Source:© Copyright 2009 Belga/ UE
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