C'est dans un climat trés particulier que s'ouvre la présidence française du G20. Au départ l'affaire Woerth Bettancourt et puis aujourd'hui, l'affaire du Karachigate, ou comment des rétro commissions viennent ternir l'image déjà bien entamée d'un président français qui sort tout juste d'un remaniement polémique...
C'est à Paris que les langues se délient le plus, dans les premiers cercles on y va de ses commentaires: "Encore un scandale d'état! Il nous manquait plus que ça, quel bordel!" Commentait un "proche" du gouvernement dans un restaurant trés en vue, pas étranger des ministères... "Il y aura des suites, la ficelle est trop grosse, à force de chercher, on trouve!". "Les luxembourgeois ont sous le coude des informations qui devraient faire leur effet! Il n'est pas impossible que des dossiers supplémentaires s'ajoutent aux débats!" (...) Nul doute que la traçabilité des transferts de fonds donnera des éléments croustillants sur les bénéficiaires, ceux qui veulent nous faire croire qu'ils collectèrent à la pelle des dons en billets de Cinq cent balles!". "De qui se moque t'on? Franchement si on épluche, on trouvera bien qui se faisait fort d'organiser sous cape le retour des valises!". "Après tout, c'est de bonne guerre, nécessité faisant loi..." . Rien de nouveau dans ces commentaires, tout juste la tendance d'un climat qui se dégrade "vitesse grand v"...
Autant dire que le climat promet quelques belles salves, on peut juste voir l'amplification de la fronde qui s'opère sur le président français futur candidat. Car celui qui se défend d'être extérieur au dossier aura bien du mal de convaincre quand la genèse de l'affaire sera décortiquée, le diable étant toujours dans les détails...
C'est Claude Guéant qui monte au créneau pour lisser les attaques médiatiques mais plus encore, la fronde de Dominique de Villepin qui ne semble pas vouloir se retrancher derrière la raison d'état comme l'ancien président Jacques Chirac, dont l'avocat Veil affirme que sont silence sera d'or... Car Nicolas Sarkozy mesure que le Karachigate n'est pas un dossier porté par de simples personnalités, des serviteurs de l'état s'invitent dans les débats. Au premier rang duquel l'ancien ministre de la défense Charles Millon, qui semble disposé à régler quelques comptes avec un certain Nicolas Sarkoy, ancien porte-parole d'Edouard Balladur.
Il faudra bien que les victimes soient enfin écoutées par l'opinion publique qui ne limitera pas son analyse à la raison d'état d'un plan d'affaires de vente d'armes par ailleurs trés décrié en son temps par une insoutenable légèreté relative à des transferts technologiques!
S'intéresser à la DCN qui implémenta un système en son temps légal de rétro commissions pour des intervenants relais d'affaires, mais point de compation pour les potentielles visées occultes de financement de partis politiques et ou hommes politiques en vue , empêtrés dans un calendrier électoral trop court pour s'assurer un financement efficace... D'ailleurs financer deux candidats majeurs à droite est un exercice qui n'est en rien facile.
Ceux qui devaient trouver des solutions rapides de financement vous le diront, "un plan casse-gueule joué d'avance!", sauf qu'à l'époque on s'y croyait tellement que peut être un peu vite on s'est accommodé de certaines facilités... Dont le futur potentiel président aurait fait son affaire des contraintes techniques de circonstances...
Une hypothèse qui se profile à mesure que les langues se délient, nous allons pas manquer de suivre les déclarations et futures actions de certaines bonnes âmes en pleine rédemption...
C'est dans ce climat trés malsain que Claude Guéant, secrétaire général de la présidence de la république juge par ailleurs trés malveillant l'ensemble des attaques à l'encontre du président Sarkozy dont l'objectif premier serait -bien- que le rétablissement d'une vérité attendue depuis huit années par les familles des victimes de l'attentat de Karachi... Pour Claude Guéant, la thèse de la fable maintenue par Nicolas Sarkozy prendrait tout son sens en pleine pré-campagne de l'élection présidentielle... Etrange que cette autre affaire Woerth Bettencourt qui rejoint ce dossier puisque il semblerait acquis par certaines sources qu'un autre ancien ministre du budget, Eric Woerth, aurait lui aussi perçu des fonds d'une riche héritière pour une autre campagne présidentielle, mais bon , tout le monde le sait trop bien, rien d'illégal, les comptes font l'objet de scrupuleuses vérifications par une commission des comptes de campagne électorale. Enfin ceux qui sont déclarés, pour les autres...
C'est bien triste que de voir la présidence française du G20, par ailleurs dans les conditions d'une réelle "dream team ou task force "à la française", je pense biensûr au tandem des deux présidents, Sarkozy Strauss-Khan, tous deux unis dans le besoin de faire de cet opus du G20 en France une réelle occasion de remettre certaines pendules à l'heure...
Avec pour sujet l'équité, le besoin de s'attaquer au protectionnisme et à cette insoutenable guerre des changes, et plus concrètement la moralisation comme pour l'évasion fiscale incontrôlée, le besoin de régulation de la sphère financière, ses pratiques douteuses, les Shell company, ou sociétés écrans...
Comprendre l'affaire...
http://www.fergo.co/2010/11/karachi-gate-les-preuves-au-luxembourg.html
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