"Jean Stock le sait trop bien, le vrai luxe en télévision, c'est la qualité des programmes!"
C'est rue "Stumper" à Luxembourg que siège la chaîne internationale Luxe TV. Depuis quelques semaines le groupe se retrouve confronté à des difficultés bien loin de la qualité de ses programmes...
Qui ne s'est jamais délecté à la maison ou en hôtel devant ce média original capable de faire rêver sans jamais oublier de mettre à l'honneur de multiples talents de l'artisanat, ou de l'industrie? Luxe TV c'est bien le lieu commun de tous ceux qui font du luxe cette force économique inaltérable qui repose sur des valeurs humaines et cette incontournable mémoire du savoir faire...
Luxe TV portée à l'écran par Jean Stock s'était retrouvée propulsée dans le paysage audiovisuel européen et international il y a quatre années. Souvent remarquée à tort comme une unique vitrine du Luxe, la chaine s'était orientée dans un secteur qui regorge de potentiels.
Selon des experts, il lui aura manqué peut-être quelques aménagements de sa grille des programmes pour pouvoir séduire un plus grand nombre de téléspectateurs mais surtout les investisseurs qui devaient eux-mêmes se trouver confronter aux dures réalités des récentes crises économiques... Pourtant de l'avis de nombreux observateurs, Luxe TV est "une valeur dormante" qui n'attendrait que le renouveau.
Le tribunal de Commerce de Luxembourg s'était prononcé pour une faillite quand un investisseur majoritaire décida de jeter l'éponge. Lors de la faillite, Jean Stock détenait 8% du capital de la chaîne. Pourtant il faut comprendre que la chaîne, création originale de Jean Stock et son fils, Jean-Baptiste, repose sur un modèle économique des plus constants au monde: le Luxe.
C'est en partie l'analyse que semble partager l'administrateur mandaté par la chambre commerciale qui mandate à son tour Jean Stock au bénéfice d'un dossier de reprise jugé comme le plus cohérent à ce jour. En contre-partie, le curateur a demandé que les frais de maintien à l'antenne soit à la charge de Jean Stock.
Selon des experts, il lui aura manqué peut-être quelques aménagements de sa grille des programmes pour pouvoir séduire un plus grand nombre de téléspectateurs mais surtout les investisseurs qui devaient eux-mêmes se trouver confronter aux dures réalités des récentes crises économiques... Pourtant de l'avis de nombreux observateurs, Luxe TV est "une valeur dormante" qui n'attendrait que le renouveau.
Le tribunal de Commerce de Luxembourg s'était prononcé pour une faillite quand un investisseur majoritaire décida de jeter l'éponge. Lors de la faillite, Jean Stock détenait 8% du capital de la chaîne. Pourtant il faut comprendre que la chaîne, création originale de Jean Stock et son fils, Jean-Baptiste, repose sur un modèle économique des plus constants au monde: le Luxe.
C'est en partie l'analyse que semble partager l'administrateur mandaté par la chambre commerciale qui mandate à son tour Jean Stock au bénéfice d'un dossier de reprise jugé comme le plus cohérent à ce jour. En contre-partie, le curateur a demandé que les frais de maintien à l'antenne soit à la charge de Jean Stock.
Fort d'une créativité reconnue comme trés féconde, Jean Stock devrait pouvoir faire une offre avec des investisseurs intéressés sur un nouveau concept plus ouvert sur le quotidien des téléspectateurs et donc les fameuses niches qui font déjà recettes dans les médias plus généralistes. Car après tout, démocratiser le Luxe en lui offrant un côté pratique pour s'intéresser au quotidien des téléspectateurs devrait offrir à Luxe TV un second souffle rendu indispensable. Jean Stock propose donc une alternative en traitant du bien être du téléspectateur associé à l'indispensable recette d'une chaîne qui se veut aussi vitrine incontournable du Luxe, voitures, montres, avions, yachts, mode, vacances... Ce sont bien là les meilleures pistes pour dégager des synergies capables de faire vivre un média qui devrait également renforcer l'axe existant entre télévision et internet.
Jean Stock est un homme qui sait que les meilleures recettes se font dans les cuisines ou l'imagination doit l'emporter sur pléthore d'ustensiles...
Lancée en juin 2006, la chaine dédiée au Luxe avait très mal traversé la crise financière. En avril 2009, pour surmonter les conséquences économiques généralisées à l'ensemble des médias, DVL TV, la société éditrice du flux LUXE.TV, vendait une partie du capital au milliardaire Sergueï Pougachev (Sénateur milliardaire Russe proche de Poutine). Dix-huit mois plus tard, LUXE.TV n’avait pas réussi à redresser la barre, et logiquement un plan social était déposé, entraînant le licenciement de près de 60% du personnel courant août. Fin septembre, le couperet tombe, DVL TV est déclarée en faillite par le Tribunal de Commerce de Luxembourg.
Lancée en juin 2006, la chaine dédiée au Luxe avait très mal traversé la crise financière. En avril 2009, pour surmonter les conséquences économiques généralisées à l'ensemble des médias, DVL TV, la société éditrice du flux LUXE.TV, vendait une partie du capital au milliardaire Sergueï Pougachev (Sénateur milliardaire Russe proche de Poutine). Dix-huit mois plus tard, LUXE.TV n’avait pas réussi à redresser la barre, et logiquement un plan social était déposé, entraînant le licenciement de près de 60% du personnel courant août. Fin septembre, le couperet tombe, DVL TV est déclarée en faillite par le Tribunal de Commerce de Luxembourg.
Bien qu'un peu forcé par la situation actuelle, le nouveau tour de table devrait permettre l'arrivée d'investisseurs plus en phase avec cette logique. De l'avis même de nombreux professionnels des médias, mais plus important encore pour les prochains jours, l'avis d'experts de la finance, la chaine LUXE TV déclinée sur la qualité de vie serait une alternative à nouveau trés prometteuse. Restera à Jean Stock de régler les problèmes inhérents au sauvetage de l'entreprise confrontée au besoin de rationalité de ses coûts. De toutes évidences, si Jean Stock sait pouvoir convaincre de nouveaux investisseurs, il aura les qualités indispensables de management pour une équipe resserrée dont l'efficacité serait plus en phase avec les nouveaux objectifs économiques et donc éditoriaux du groupe.
La chaine Luxe TV basée à Luxembourg ne devrait donc pas disparaître, le spécialiste des médias audiovisuels venant de faire une offre de reprise de la DVL TV SA auprès du curateur désigné par le Tribunal de Commerce, maître Yann Baden.
"J'ai formulé cette offre à titre personnel en ma qualité de fondateur de la chaîne. En conséquence, je suis entré en négociation exclusive avec le Curateur pour cette reprise à très court terme", précisait dans un communiqué Jean Stock, l’ex-Président de LUXE.TV.
"J'ai formulé cette offre à titre personnel en ma qualité de fondateur de la chaîne. En conséquence, je suis entré en négociation exclusive avec le Curateur pour cette reprise à très court terme", précisait dans un communiqué Jean Stock, l’ex-Président de LUXE.TV.
Pour LUXURY, le son de cloche est bien différent, la société fait savoir dans "Le Quotidien" (journal Luxembourgeois) que les investisseurs risquent bien une perte totale de 30 millions d'euros en cas de faillite définitive :
«M.Stock veut apparaître dans cette affaire comme le chevalier blanc qui joue les sauveurs de la chaîne. Mais il oublie de dire qu'il fait surtout une bonne affaire», lâche ainsi David Henderson, président de Luxury Investissements.
Car l'arrivée en son temps du richissime député russe Pougatchev dans l'actionnariat n'aura finalement pas créé le miracle attendu. «Aujourd'hui, les investisseurs perdraient de l'ordre de 30 millions d'euros si la faillite était définitivement prononcée. Nous allons donc faire tous les recours possibles pour que la faillite soit abandonnée», conteste Luxury Investissements.
«Mais moi aussi, j'y suis de ma poche, via la société Algave (dont je suis actionnaire minoritaire)», rétorque Jean Stock. Expliquant ainsi que s'il avait insisté pour une mise en faillite de Luxe.TV à la mi-octobre, c'était pour préserver certains des intérêt d'Algave justement. «J'avais accepté de céder certaines responsabilités de direction avec l'assurance de mes partenaires qu'il me rembourserait - selon un calendrier établi - un prêt consenti par Algave à la société. Comme DVL.TV S était visiblement dans l'impossibilité de tenir l'échéancier (NDLR: il restait 2,6 millions à rendre), j'ai été contraint de demander à la justice de prononcer la faillite de DVL.TV SA, sous peine de me retrouver complice de banqueroute… Précision qui devrait être confirmée par la justice, car il s'agit bien là d'un point de droit fondamental pour ce genre de procèdures...
Jean Stock est plus connu comme brillant cofondateur de M6 en France (ex Métropole tv6) avec la CLT (Compagnie Luxembourgeoise de Télédiffusion) devenue RTL Group aujourd'hui. Il aura été aussi le patron de l'Union Européenne des Radiodiffuseurs, reconnaissance ultime de ses pairs au sein de l'Union Européenne aprés avoir été le président de TV5, premier média mondial de l'espace francophone. L'homme est fort sympathique et généralement très engagé quand il se retrouve d'autant plus confronté face aux défis. Souhaitons lui bonne chance dans cette nouvelle mission qui risque de faire l'objet d'épisodes toujours plus délicats... TF1 lorgnant déjà sur le concept de Jean STOCK et consorts, il serait souhaitable que tous les investisseurs du dossier LUXE TV s'inscrivent dans une démarche plus unifiée... Voir constructive!
Car l'arrivée en son temps du richissime député russe Pougatchev dans l'actionnariat n'aura finalement pas créé le miracle attendu. «Aujourd'hui, les investisseurs perdraient de l'ordre de 30 millions d'euros si la faillite était définitivement prononcée. Nous allons donc faire tous les recours possibles pour que la faillite soit abandonnée», conteste Luxury Investissements.
«Mais moi aussi, j'y suis de ma poche, via la société Algave (dont je suis actionnaire minoritaire)», rétorque Jean Stock. Expliquant ainsi que s'il avait insisté pour une mise en faillite de Luxe.TV à la mi-octobre, c'était pour préserver certains des intérêt d'Algave justement. «J'avais accepté de céder certaines responsabilités de direction avec l'assurance de mes partenaires qu'il me rembourserait - selon un calendrier établi - un prêt consenti par Algave à la société. Comme DVL.TV S était visiblement dans l'impossibilité de tenir l'échéancier (NDLR: il restait 2,6 millions à rendre), j'ai été contraint de demander à la justice de prononcer la faillite de DVL.TV SA, sous peine de me retrouver complice de banqueroute… Précision qui devrait être confirmée par la justice, car il s'agit bien là d'un point de droit fondamental pour ce genre de procèdures...
Jean Stock est plus connu comme brillant cofondateur de M6 en France (ex Métropole tv6) avec la CLT (Compagnie Luxembourgeoise de Télédiffusion) devenue RTL Group aujourd'hui. Il aura été aussi le patron de l'Union Européenne des Radiodiffuseurs, reconnaissance ultime de ses pairs au sein de l'Union Européenne aprés avoir été le président de TV5, premier média mondial de l'espace francophone. L'homme est fort sympathique et généralement très engagé quand il se retrouve d'autant plus confronté face aux défis. Souhaitons lui bonne chance dans cette nouvelle mission qui risque de faire l'objet d'épisodes toujours plus délicats... TF1 lorgnant déjà sur le concept de Jean STOCK et consorts, il serait souhaitable que tous les investisseurs du dossier LUXE TV s'inscrivent dans une démarche plus unifiée... Voir constructive!
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