De la chanson pas chantée
Avec les mains, avec le corps, le visage tout entier, sur l'accompagnement subtil de la contrebasse de François Pierron. Ses vers, il les a d'abord partagé avec les chanteurs et complices d'écriture, Jehan, Allain Leprest et les Têtes Raides, avant de les monter pour lui, de leur donner corps et âme. Une autre chanson, chanson dite, faite de chair et de frisson, de regards enflammés et de rêves restés à quai... Une écriture magnifique, réaliste et imagée à la fois, portée avec ferveur, panache même, et tellement de sensibilité… © Cityvox
Paroles de Loïc Lantoine, musique de François Petit, extrait de « Tout est calme» (2006)
Quand il fait noir dans ma caboche
Les soirs où tout est un peu moche
Où meme un sourire devient louche
Où je brise tout ce que je touche
Avis de vent devant ma vie
Et les paupières en parapluie
Quand j'sais plus où faut qu'on s'engage,
Que je tremble autant que j'orage,
Quand je recompte mes défauts,
Et les jours où je siffle faux,
Quand j'me sens suant, sale, et seul,
Avec la gueule de traviole:
Y'a toujours mon copain Pierrot,
Que je tremble autant que j'orage,
Quand je recompte mes défauts,
Et les jours où je siffle faux,
Quand j'me sens suant, sale, et seul,
Avec la gueule de traviole:
Y'a toujours mon copain Pierrot,
Qui pose une main en haut d'min dos,
Et qui me dit, dans un sourire...
Et qui me dit, dans un sourire...
Quand je détraque et que je tique,
Que j'suis patraque et pathétique,
Quand j'hurle dans un mauvais roman,
Que je me mens chaque moment,
Quand j'me sens fiston sans papa,
Quand ça va pas frère, ça va pas:
Y'a toujours mon copain Pierrot,
Qui pose une main en haut d'min dos,
Et qui me dit, dans un sourire...
Que j'suis patraque et pathétique,
Quand j'hurle dans un mauvais roman,
Que je me mens chaque moment,
Quand j'me sens fiston sans papa,
Quand ça va pas frère, ça va pas:
Y'a toujours mon copain Pierrot,
Qui pose une main en haut d'min dos,
Et qui me dit, dans un sourire...
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