Avec une fortune toujours plus bâtie sur des investissements en bourse, les milliardaires ont logiquement pâti de la crise des marchés. La presse internationale nous a relaté dès mi-octobre comme avec Bloomberg une liste d'une vingtaine de milliardaires russes ayant subi d'importantes pertes dans le sillage des chutes des places financières... Du trés symbolique et médiatique Lakhsmi MITTAL, l'aciériste considéré comme la plus édifiante victime, propriétaire du groupe éponyme qui annonce des licenciements partout dans le monde y compris en Europe, jusqu'à 8000 d'ici à 2012 d'après les analystes... Qui aura perdu quelque 30,5 milliards de dollars! Il a en effet dû céder sa place d'Indien le plus riche du monde à Mukesh Ambani, héritier de l'empire industriel Reliance Industries. (Les Indiens paient le plus lourd ticket, en effet la fortune des 40 milliardaires indiens a ainsi fondu de 60% en un an à cause de la crise financière, soit de 212 milliards de dollars). Déconfiture des milliardaires en passant par Vladimir LISIN lui aussi dans la metallurgie propriétaire du groupe NLMK qui perd 22 milliards de dollars en passant par le propriétaire du club de foot de Chelsea, Roman Abramovitch, qui était encore l'homme le plus riche de Russie en 2007, et la 17e fortune mondiale en début d'année avec 23,5 milliards de dollars (selon le classement annuel du magazine Forbes), a ainsi vu 20 milliards de dollars s'envoler dans cette crise! Au total, ces personnalités ont vu près de 238 milliards de dollars s'évaporer. Le magazine Forbes s'était penché sur la question et compte refaire le point trés prochainement.... De son côté, La Tribune avait publié une étude sur les pertes des plus grands investisseurs du CAC 40. Le quotidien économique a évalué à plus de 24 milliards d'euros la perte de Lakshmi Mittal, la valeur d'Arcelor Mittal, coté à la Bourse de Paris, ayant été divisée par cinq au cours des six derniers mois. Bernard Arnault (LVMH) verrait lui sa fortune couler de plus de 17 milliards d'euros, et les Bettencourt (L'Oréal) de près de 7 milliards, l'Oréal dont le patron vient de renoncer à ses stocks options, l'éthique parceque je le veux bien! Au total, "le cumul des sommes virtuellement perdues depuis le début 2008 par les dix principales familles investies dans les fleurons français représente quelque 61 milliards d'euros", précisait le journal en restant optimiste sur les capacités acquises pour traverser la tourmente... En revanche, l'investisseur américain Warren Buffett a détrôné Bill Gates de son titre d'homme le plus riche du monde avec ses 62 milliards de dollars et s'en tire plutôt bien! Il a d'ailleurs confié son astuce au New York Times fin octobre : "sois craintif quand les autres sont avides, et sois avide quand les autres sont craintifs". En clair, il conseille d'acheter maintenant, car les cours sont très bas. "Les turbulences actuelles ne doivent pas vous faire peur, car votre objectif est le long terme. C'est au contraire le moment d'acquérir des titres de bonnes sociétés pour pas cher." La braderie actuelle fait donc au moins un heureux... Quant à John Paulson, gérant d'un fonds spéculatif américain, il avait pressenti la crise. Ayant agi en vents contraires des tendances depuis quelques années, il en est sorti aujourd'hui enrichi de quelque 18 milliards de dollars, oui vous ne rêvez pas les malheurs des uns faisant toujours le bonheur d'autres. C'est l'exception qui confirme la règle...Mais comme le soulignent les économistes il faut faire une lecture intelligente de ses informations, car il ne s'agit que de pertes virtuelles, correspondant à la dévaluation des titres acquis préalablement. Elles ne se concrétiseraient donc que si les propriétaires de ces portefeuilles vendaient ces actions en l'état actuel de leur cotation. Ce qui en l'état est a relativisé alors qu'une possible sortie de crise est annoncée pour mi 2010...
Enfin, les victimes de la crise faisait aussi la Une de la presse française. « Les milliardaires ont perdu en 2008 la moitié de leur fortune », titrait Les Echos (12 mars). Ajoutant que « la crise fait des victimes surtout chez les magnats russes et indiens. Cent milliardaires de moins aux Etats-Unis ». Une calamité n’arrivant jamais seule, Le Monde annoncait sur quatre colonnes de sa première page : « Les profits des groupes du CAC 40 ont fondu de 39 % en 2008 ». Les quarante entreprises qui composent l’indice ont tout de même dégagé 59 milliards d’euros de profits. Une somme assez rondelette (dans le texte par le journaliste), comparée aux 26,1 milliards du plan de relance annoncé en décembre 2008 par le président de la République… D'ou l'intérêt de relativiser les effets d'annonces successifs des groupes enclins à profiter d'un certain climat propice aux plans sociaux!
Sur ces 59 milliards de bénéfices, 23,5 milliards ont été générés par seulement trois sociétés : Total (10,5 milliards), GDF-Suez (6,5 milliards) et ArcelorMittal (6,5 milliards), dopées par l’envolée des prix de l’énergie et des matières premières au premier semestre de l’année passée. Ironie de l’histoire, ce podium de la plus-value appartenait hier encore au secteur public. Total (alors Elf) a été privatisé en 1994, Suez en 1987, GDF en 2007, Usinor-Sacilor (qui devient Arcelor en 2002 ) en 1995… non sans avoir absorbé 15 milliards d’euros d’aides de l’Etat.
Ce dont se souvient l'état français en ayant des éxigences soulignées par Nicolas Sarkozy lui même à Gandrange en Lorraine... Le magazine américain Forbes, qui établit chaque année les palmarès des milliardaires dans le monde, met l’accent sur la crise. Comme la pluie, elle frappe tout le monde : « Les plus riches de la planète sont devenus plus pauvres, exactement comme nous », écrit-il, avant de présenter sa liste 2009 des milliardaires. « Nous » aimerions être capables de perdre 18 milliards de dollars dans l’année, d’en garder au chaud 40 milliards. C’est le cas de Bill Gates, première fortune mondiale, suivi de Warren Buffet et du Mexicain Carlos Slim… Ils étaient déjà dans le palmarès de tête l’année précédente. A noter que 47 magnats russes ont disparu de la liste, et 24 Indiens… Mais rassurons-nous Mittal est de ceux qui traverseront la crise...
Sur ces 59 milliards de bénéfices, 23,5 milliards ont été générés par seulement trois sociétés : Total (10,5 milliards), GDF-Suez (6,5 milliards) et ArcelorMittal (6,5 milliards), dopées par l’envolée des prix de l’énergie et des matières premières au premier semestre de l’année passée. Ironie de l’histoire, ce podium de la plus-value appartenait hier encore au secteur public. Total (alors Elf) a été privatisé en 1994, Suez en 1987, GDF en 2007, Usinor-Sacilor (qui devient Arcelor en 2002 ) en 1995… non sans avoir absorbé 15 milliards d’euros d’aides de l’Etat.
Ce dont se souvient l'état français en ayant des éxigences soulignées par Nicolas Sarkozy lui même à Gandrange en Lorraine... Le magazine américain Forbes, qui établit chaque année les palmarès des milliardaires dans le monde, met l’accent sur la crise. Comme la pluie, elle frappe tout le monde : « Les plus riches de la planète sont devenus plus pauvres, exactement comme nous », écrit-il, avant de présenter sa liste 2009 des milliardaires. « Nous » aimerions être capables de perdre 18 milliards de dollars dans l’année, d’en garder au chaud 40 milliards. C’est le cas de Bill Gates, première fortune mondiale, suivi de Warren Buffet et du Mexicain Carlos Slim… Ils étaient déjà dans le palmarès de tête l’année précédente. A noter que 47 magnats russes ont disparu de la liste, et 24 Indiens… Mais rassurons-nous Mittal est de ceux qui traverseront la crise...
Sources: Les Echos, Fig Eco, La Tribune, Le Monde, Forbes, Finance Offshore
Any source
No comments:
Post a Comment