...que le président Sarkozy n'est pas la véritable victime!"
La tournure du procès démontre que tout l'appareil de l'état français est bien plus complexe qu'il n'y paraît dès lors que ses rouages, comme par exemple ceux du renseignement, sont mis au centre de l'affaire "Clearstream"...
Hier soir depuis New-York , c'est bien le président de la république, Nicolas Sarkozy qui s'est fait "un malin plaisir" de préciser qu'il "ne mentait jamais" et ce ....à la planète toute entière et que se sont les "coupables" qui sont devant le tribunal, lapsus? Maître Metzner, avocat de l'ancien premier ministre, Dominique De Villepin, trouve inadmissible que le président, partie civile, "président de tous les procureurs" puisse ainsi par cette allusion définir d'une certaine façon "un cadre de pensé" pour les juges dont l'indépendance doit être assurée par notre constitution qui est bien censée assurer cette pieuse évidence. Une plainte "contre X" précisera "pourtant" le président de la république aux deux journalistes, modulant ainsi son propos... Plutôt dans la journée, il fallait beaucoup d'analyse pour comprendre la diatribe de ceux qui balancèrent au "tout venant".
C'est bien difficile de savoir lequel des deux a, le premier, voulu utiliser l'autre... "Typhose" remercié par les services du renseignement aprés un passage éclair dans la "piscine", "coulé" pour de nombreux observateurs car jugé bien plus inapte qu'encombrant (?) Chacun sait les méthodes de "la maison", imaginer que l'on puisse perdre son temps avec ..."autant d'amateurisme, si ce n'est "tout juste" l'utiliser, avant, pendant et peut-être plus grave, après! (?)
"De bout en bout de la saga Clearstream, Imad Lahoud et Jean-Louis Gergorin forment un tandem improbable" comme le précise "Le Figaro", mais nous affirme en même temps "apparaissant tour à tour comme un duo de conspirateurs, puis comme deux ennemis, chacun s'accusant de manipulation". Il est vrai que leur première rencontre remonte au mois d'octobre 2002. Le premier, sort alors de la prison de la Santé où il vient de passer quatre mois pour escroquerie, (Il est ancien trader.). Le second, vice-président d'EADS, est connu dans le Tout-Paris pour ses choix stratégiques (Dans le texte par "Le Figaro") "...C'est le frère d'Imad Lahoud, PDG d'une filiale d'EADS, qui les met en relation. L'ancien trader veut retrouver un emploi et se «réhabiliter» en offrant à son pays des informations sur al-Qaida. Un café pris avec Jean-Louis Gergorin à l'issue d'un déjeuner entre les deux frères, et Lahoud est recruté pour une mission à EADS, puis mis en relation avec le général Rondot.
Nom de code
Lors de ce café partagé, les caractères des deux hommes se découvrent. «Je n'ai pas pu en placer une ! Gergorin me disait constamment qu'il connaissait très bien mon dossier », avait raconté Lahoud à la justice en décembre dernier. «Lahoud voulait être mis en relation avec la DST ou la DGSE », avait pour sa part assuré Gergorin.
Lahoud, sous son nom de code, «Typhose», œuvrera brièvement pour la DGSE avant que celle-ci n'interrompe les relations, le jugeant peu fiable (Voici un point trés intéressant sur la notion des relations entre "agent fiable" et donc l'autre plus ""jetable""). Le général Rondot, guère plus convaincu, travaillera avec lui les mois suivants. «Plus tard, Jean-Louis Gergorin m'a demandé de faire tout et n'importe quoi(…), et beaucoup de choses qui étaient illégales», avait grincé Imad Lahoud devant le juge d'Huy en décembre 2008, quelques instants avant d'affirmer, pour la première fois sur procès-verbal, qu'il avait ajouté sur les listings le nom de Nicolas Sarkozy à la demande de Jean-Louis Gergorin. (Ainsi démontrée la thése d'un agent "corvéable à (la?) merci"...).
Ont-ils formé un duo infernal ? Durant l'instruction, jamais les deux hommes n'ont admis avoir agi de concert. Pour Lahoud, l'ancien vice-président d'EADS serait «machiavélique», voyant «sans arrêt la théorie du complot». (Cependant, la ruse est une qualité chez le renard qui comprend trop bien qu'il lui faudra assurer ses arrières (?) : Jean-Louis Gergorin, lui, affirme qu'il a été abusé «jusqu'en 2007», croyant jusqu'à cette date à l'existence de comptes suspects chez Clearstream. Un point joue en sa faveur : dès 2004, lors de ses rencontres secrètes avec le juge Van Ruymbeke, il avait sous le sceau de la confidentialité affirmé au magistrat qu'il n'avait qu'une seule source : Imad Lahoud. (Le Figaro)
La boucle est ainsi refermée, mais quel intérêt pour monter les marches, de connaître si la corde de l'escalier se trouve à droite ou à gauche? La réponse est éminement importante, il faut "structurer" le lien de causalité entre la demande, le donneur d'ordre, l'action et donc l'intérêt même de la mission... Car le procès se veut une occasion de vérité qui doit mettre en lumière les rouages de certaines pratiques de l'appareil d'état, ou plutôt certains de ses acteurs dont la mission n'est pas toujours vidée de son premier sens dés lors que les intérêts mêmes de (l'avenir?) d'un pays sont en jeu...
En tous cas il est préfèrable d'imaginer cette vérité pleine de sa lumière à un jeu malsain , celui des ombres...
On peut s'attendre à des rebondissements qui nous donneront au moins une clef, celle d'une porte entrouverte vers "le sommet" de cette affaire. Qui peut-être n'est surement pas le même pour tous les protagonistes...
Photographie: Tous droits réservés
Article en référence: "Le Figaro" Tous droits réservés
Vidéo du direct: "coupables..."
Source: Captation France Télévisions Tous droits réservés.
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