Thursday, January 21, 2010

HEDGE FUNDS: OBAMA part en guerre! Par Didier REMER

"Le président Obama plus déterminé que jamais!"



Depuis le début de la crise financière internationale, le président américain Barack Obama avait annoncé qu'il ne ferait pas de cadeaux aux banques "sur le dos du contribuable américain". Ce jeudi, à la Maison Blanche, le président a annoncé l'ensemble des mesures qu'il exige pour limiter la taille et le domaine d’activité des banques et les nouvelles contraintes pour "encadrer la prise de risque et les excès du secteur financier". Ce plan va obliger les banques à choisir la nature de leur activité... “Les banques ne seront plus autorisées à investir ou à être partenaires de hedge funds, de fonds de capital-risques et à effectuer des opérations de trading pour leur compte!", a affirmé un Barack Obama jugé très déterminé, et selon de nombreux observateurs, un président qui est bien dans une recherche de popularité altérée par la perte d'un précieux siège au Sénat qui fait disparaître avec lui une majorité... Il précisera sans état d'âme et avec conscience que si toutes les sociétés financières veulent commercer pour faire du profit qu’elles sont logiquement "libres de faire". Mais insistera "que si elles le font d'autant plus de façon responsable que c’est une bien meilleure chose pour les marchés et l‘économie. Mais ces sociétés ne doivent pas gérer des fonds spéculatifs et de capital-risque parallèlement à la gestion d’une banque de détail que soutient le peuple américain”. Ambiance... Le plan annoncé jeudi par le Président américain les empêche notamment d’utiliser leurs propres liquidités pour acheter certains instruments financiers, notamment ceux liés au marché immobilier, ce que devrait bien comprendre le peuple contribuable américain. "Il fallait s'attendre à ce genre de mesures, le problème qui va vite ressortir de cette fermeté "toute médiatique", c'est l'équilibre entre réalisme économique et objectif très politique pour maintenir le rythme de la reprise actuelle!" Nous précisera un important analyste et d'ajouter: "Obama a besoin d'alliés dans le maintien les différentes étapes de son plan de relance, le signal envoyé est certes des plus "civiques" mais manque d'un "cruel" déficit d'image dans toute la profession! On nous fait porter un chapeau bien trop grand!" Me précisera-t-il. Comment ne plus en douter? A cette annonce, les marchés boursiers américains se sont enfoncés dans le rouge... Les Européens ne sont pas très éloignés de cette éventualité, le président français, Nicolas SARKOZY souhaite plutôt une concertation qu'une possible annonce qui serait jugée unilatérale! Ménager les susceptibilités en offrant un objectif pourtant déjà très clair, à l'image de la lutte contre les paradis fiscaux et le secret bancaire, car ce n'est pas oublier que les Hedge Funds sont très présents en Europe et s'y développent de façon fulgurante. L'équilibre de la reprise du secteur financier de la zone Euro est étroitement lié à se secteur d'activité qui est "très bon client" de compétences très performantes en Europe, l'exemple de Luxembourg est le plus significatif d'entre eux. S'attaquer ainsi aux Hedge Funds permet surtout de se libérer de donner quelques bonnes explications sur les dépenses publiques que l'on soit aux Etats-Unis, ou en Europe.
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