Nicolas Sarkozy conforté par le rapport sur l'action du FMI dirigé par Dominique Strauss Kahn.
Nicolas Sarkozy qui préside le G20 a bien reçu le rapport signé par de grands pontes de la finance, comme d'anciens directeurs généraux du FMI dont le Français Michel Camdessus et l'Allemand Horst Koehler, un ex-président de la Fed américaine, Paul Volcker, ou le vice-gouverneur de la Banque centrale de Chine Xiaolian Hu. Eminentes personnalités que ne se sont pas ménagés pour "éplucher" les rouages de l'organisation supra nationale dont ils ne cachent pas le besoin de réformes pour renforcer l'efficacité et les notions prudentielles en particulier.
Le rapport souligne la qualité des initiatives prises dans le cadre du G20, mais s'inquiète de dangers persistants liés au développement rapide d'un système bancaire parallèle ou shadow banking. Les analyses des rapporteurs déplorent toujours l'absence de traitement des faiblesses structurelles des dispositifs monétaires internationaux, discipline nécessaire à un ajustement ordonné du système faisant cruellement défaut, rapport recommandant l'urgence de renforcer la surveillance du FMI sur ses membres. L'anticipation devant être la régle pour mobiliser les efforts avec toujours plus d' efficience...
Selon les rapporteurs, la surveillance "doit porter sur les politiques budgétaire, monétaire et financière des États, avec une attention particulière accordée aux évolutions du taux de change et de la liquidité mondiale". Le rapport indique dans son plaidoyer le renforcement des obligations multilatérales, sur la base de normes "claires et objectives" et d'indicateurs quantitatifs appliqués aux politiques et aux performances économiques et financières des pays membres. La crise grecque ne pouvant que renforcer ce point souligner par Nicolas Sarkozy qui considère à juste titre que la vérité doit être l'unique régle. Car tout comme le président français, Dominique Strauss Kahn qui préside le FMI appelle toujours de ses voeux un système de veille pour éviter l'effet domino, un consensus se dégage bien entre Nicolas Sarkozy et Dominue Strauss Kahn pour privilégier l'anticipation sur la sanction.
Le rapport estime pourtant que la sanction doit demeurer non pas un objectif mais une invitation à la rigueur, les leviers de la solidarité eux mêmes se doivent plus rigoureux..
Le rapport estime pourtant que la sanction doit demeurer non pas un objectif mais une invitation à la rigueur, les leviers de la solidarité eux mêmes se doivent plus rigoureux..
L'idée du rapport est bien de constituer un ensemble d'indicateurs qui serviraient de signal d'alarme en cas de franchissement de seuils "appropriés". Des procédures analytiques pointues d'évaluation permettraient d'identifier les causes et les conséquences de tout écart, ajoutent les auteurs du rapport, pour qui cela doit intégrer donc "la possibilité de mettre en place des dispositifs d'incitations qui supposent une collaboration efficace entre les experts du FMI et les autorités gouvernementales locales, n'exluant pas les sanctions pour ceux qui ne respecteraient pas les mises en garde".
Photographie: Tous droits réservés.
© 2011 FINANCE OFFSHORE
No comments:
Post a Comment