Le premier ministre luxembourgeois, et actuel président de l'Eurogroupe devrait conserver son fauteuil et voir -dans une certaine mesure- son périmètre d'action augmenté de nouvelles prérogatives par une mission étendue et confortée. Récent grand perdant de la présidence unique de l'Union Européenne suite au Veto de la France et faisant ainsi les frais d'un grand écart peu apprécié par Paris lors de la crise financière et la lutte ouverte contre les juridictions à fiscalité jugée trop opaque, le premier ministre luxembourgeois devrait conserver son fauteuil avec une mission plus encadrée et laissant une place plus importante aux décisions des chefs d'états de l'Union Européenne pour un travail plus cohérent. Jean-Claude Juncker ne fait pas l'objet d'un procès en incompétence, mais d'une volonté pour l'Union Européenne de lisser son image au niveau international, depuis la récente crise financière, l'Europe doit se doter d'une équipe diplomatique plus cohérente et donc toujours plus efficace selon certaines sources qui qualifient la dernière passe d'armes entre le président français Nicolas Sarkozy et Jean-Claude Juncker comme clairement improductive. "Il ne faut pas laisser l'épaisseur d'une feuille à cigarette entre le message des dirigeants européens et ceux qui comme Jean-Claude Juncker sont en charge des questions sensibles que sont l'économie, la finance, les échanges commerciaux... Le contexte actuel est défavorable à toute division perfectible ou pas..." et d'ajouter "Le voyage en Chine avec le gouverneur Jean-Claude Trichet sera l'occasion de vérifier si Jean-Claude Juncker peut se conformer à cet esprit..." Selon nos sources. Chacun sait déjà qu'il en sera ainsi, monsieur Jean-Claude Juncker pourra démontrer ses réelles qualités de diplomate lors de cette visite. Reste l'épineuse question du secret bancaire et la monté au créneau du chef de gouvernement luxembourgeois face à l'administration Obama sur la fiscalité du Delaware et du Wyoming, dont le luxembourg partage la deuxième place mondiale sur la question de l'opacité financière. De tous les européens, Jean-Claude Juncker est bien celui qui fait force d'un franc-parler au point d 'en oublier que sa parole est aussi celle "de toute l'Europe", la leçon, trés sévère à son endroit de la présidence unique de l'Union manquée devrait lui inviter à cette réflexion "tourne 27 fois ta langue avant de parler!". Bien que bon client de l'humour, je ne pense pas que Jean-Claude Juncker soit dans la bonne période pour ce genre de gentillesse... Il a un avantage certain sur ceux qui le critiquent avec abondance, il était là avant eux et sera bien là après eux! L'histoire plaidant en sa faveur! Il devrait voir sa fonction rendue plus cohérente et donc efficace, pour ne plus se limiter à un rôle consultatif, son implication pour les orientations économiques devrait se voir amplifier. Qui s'en plaindra?
Photographe: Tous droits réservés
Any source
No comments:
Post a Comment