L'échange automatique d'informations si chère à l'Union Européenne pousse les états européens de langue allemande à se concerter au plus vite. Allemagne, Autriche, Liechtenstein, Luxembourg, Suisse souhaitent se concerter sur le secret bancaire et notamment l'échange automatique d'informations réclamé par l'Union européenne, annonce le ministre autrichien des Finances, Josef Pröll qui ne cache pas que ce rendez-vous devra mettre en place une stratégie avant la réunion des ministres des finances le mardi 19 Janvier à Bruxelles..
La réunion "se tiendra dans les prochaines semaines", a-t-il dit, cité par l'agence de presse autrichienne APA qui précise que la décision a été prise vendredi à l'issue d'une rencontre à Berlin entre le ministre autrichien et son homologue allemand, Wolfgang Schäuble qui se veut trés déterminé pour faire évoluer la position de ses homologues. De source autrichienne, on indique qu'il n'y aura "pas d'accord" lors de cette réunion à Bruxelles juste un tour de table de réflèxion constructive. L'Allemagne, comme la quasi-totalité des pays membres de l'UE, est favorable à l'échange international automatique d'informations, qui impliquerait la fin du secret bancaire de ses deux voisins européens que sont l'Autriche et le Luxembourg, mais ces deux pays y sont catégoriquement opposés dans les conditions actuelles. Pour Vienne et Luxembourg, un tel échange automatique n'a de sens que si tous les pays pratiquant encore le secret bancaire en dehors de l'UE, en particulier la Suisse et le Liechtenstein, acceptent cette procédure. Sinon, l'évasion fiscale vers ces deux pays serait encouragée. Au-delà, l'Autriche vise aussi la Grande-Bretagne et les îles anglo-normandes pour leur pratique des trustees dont le montage rend intégralement anonyme l'origine des détenteurs de comptes ce qui garantit l'anonymat des transactions financières, ainsi que certains Etats des Etats-Unis, notamment le Delaware. Selon Josef Pröll, Wolfgang Schäuble a manifesté "de la compréhension" pour la position autrichienne. L'actuel premier ministre luxembourgeois Jean-Claude JUNCKER qui va se trouver conforté à la tête de l'Eurogroupe souhaite qu'une réelle "position équitable" soit retenue par les autres états qui pratiquent toujours comme le Luxembourg le secret bancaire. Il aurait assuré au président français Nicolas Sarkozy qui le soutiendra pour sa réélection qu'il "irait dans le bon sens" celui de l'Union Européenne. On voit bien que dans ce dossier c'est la peur légitime de voir la fuite des capitaux vers des juridictions moins contraintes qui invite les principaux chefs d'états à se mettre en accord. L'OCDE donnera dans une conférence de presse spécifique ce mardi 19 son prochain rapport d'étape sur les échanges d'informations et les conventions signées selon les recommandations du dernier G20. 300 accords seraient signés entre les états, des précisions seront attendues sur les fameux accords "tête de gondole" signés entre anciens paradis fiscaux...
La réunion "se tiendra dans les prochaines semaines", a-t-il dit, cité par l'agence de presse autrichienne APA qui précise que la décision a été prise vendredi à l'issue d'une rencontre à Berlin entre le ministre autrichien et son homologue allemand, Wolfgang Schäuble qui se veut trés déterminé pour faire évoluer la position de ses homologues. De source autrichienne, on indique qu'il n'y aura "pas d'accord" lors de cette réunion à Bruxelles juste un tour de table de réflèxion constructive. L'Allemagne, comme la quasi-totalité des pays membres de l'UE, est favorable à l'échange international automatique d'informations, qui impliquerait la fin du secret bancaire de ses deux voisins européens que sont l'Autriche et le Luxembourg, mais ces deux pays y sont catégoriquement opposés dans les conditions actuelles. Pour Vienne et Luxembourg, un tel échange automatique n'a de sens que si tous les pays pratiquant encore le secret bancaire en dehors de l'UE, en particulier la Suisse et le Liechtenstein, acceptent cette procédure. Sinon, l'évasion fiscale vers ces deux pays serait encouragée. Au-delà, l'Autriche vise aussi la Grande-Bretagne et les îles anglo-normandes pour leur pratique des trustees dont le montage rend intégralement anonyme l'origine des détenteurs de comptes ce qui garantit l'anonymat des transactions financières, ainsi que certains Etats des Etats-Unis, notamment le Delaware. Selon Josef Pröll, Wolfgang Schäuble a manifesté "de la compréhension" pour la position autrichienne. L'actuel premier ministre luxembourgeois Jean-Claude JUNCKER qui va se trouver conforté à la tête de l'Eurogroupe souhaite qu'une réelle "position équitable" soit retenue par les autres états qui pratiquent toujours comme le Luxembourg le secret bancaire. Il aurait assuré au président français Nicolas Sarkozy qui le soutiendra pour sa réélection qu'il "irait dans le bon sens" celui de l'Union Européenne. On voit bien que dans ce dossier c'est la peur légitime de voir la fuite des capitaux vers des juridictions moins contraintes qui invite les principaux chefs d'états à se mettre en accord. L'OCDE donnera dans une conférence de presse spécifique ce mardi 19 son prochain rapport d'étape sur les échanges d'informations et les conventions signées selon les recommandations du dernier G20. 300 accords seraient signés entre les états, des précisions seront attendues sur les fameux accords "tête de gondole" signés entre anciens paradis fiscaux...
Photographie: Tous droits réservés
Source: Agence Autrichienne et divers.
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