"Jean-Claude Juncker suivra la France pour le G20 de Pittsburgh..."
Soutien
Jean-Claude Juncker, premier ministre et chef de file des ministres des Finances de la zone euro par son statut de président de l'eurogroupe, a apporté son soutien à la proposition française d'une limitation internationale des bonus bancaires en vue du prochain sommet du G20 à Pittsburgh aux Etats-Unis les 24 et 25 septembre.
"Nos amis Britanniques considèrent que la profession ne doit pas subir les conséquences de la crise financière, une punition collective est une mauvaise idée!" Souligne un proche du dossier...
"Nos amis Britanniques considèrent que la profession ne doit pas subir les conséquences de la crise financière, une punition collective est une mauvaise idée!" Souligne un proche du dossier...
"J'appuie tout à fait les propositions qui sont faites par la France" en vue du G20 de Pittsburgh aux Etats-Unis les 24 et 25 septembre, a déclaré le président luxembourgeois de l'Eurogroupe aux journalistes en arrivant à Bruxelles à une réunion avec ses collègues.
Présidence de l'union Européenne
Le premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker lorgne sur la présidence de l'Union Européenne, il n'hésite pas à retrouver les pas de la France pour s'assurer d'un soutien qui paraissait bien moins acquis depuis la liste grise de l'OCDE et plus récemment la volonté franco-allemande de faire voler en éclats le sacro-saint secret bancaire. "L'homme a de sérieuses chances de décrocher la présidence de l'Union, mais il devra faire force de diplomatie constructive, on note à Luxembourg des signes vers la France, le travailleur frontalier et ses difficultés administratives résolues seraient un bon début!" Précise un diplomate.
Contexte local
A Luxembourg, les frontaliers français, trés nombreux, se sentent souvent trés mals considérés par l'administration, il y a une réelle mauvaise volonté de certaines administrations locales... "Est-il besoin de préciser que le premier ministre luxembourgeois vient de nommer un ministre de la réforme administrative, les contentieux sont nombreux et réels!" Pour ce qui est des compétences de Juncker, elles sont intéressantes, le problème est bien ce grand écart entre réalités nationales et supra-nationales, l'Europe impose une vision et une ouverture d'esprit plus large que l'image actuelle du premier ministre luxembourgeois, développer un axe renforcé entre France et Luxembourg serait bien vu depuis l'Elysée: "Il y a des dossiers, le TGV EST avance, et le projet BELVAL, on parle d'un grand projet commun dans le secteur de Longwy en France..." (...) "Le Luxembourg dispose d'un potentiel de séduction intéressant pour les investisseurs, lisser les relations avant le G20 de Pittsburgh est une stratégie pour s'assurer du soutien de la France." Souligne un proche du dossier.
Sarkozy plafonne
Au niveau international, Nicolas Sarkozy a annoncé la semaine dernière son intention de prôner au G20 une limitation des bonus bancaires, suite à l'annonce en France de mesures acceptées par les banques pour limiter les primes versées à leurs traders. De nombreux patrons de banques estiment en effet qu'une telle mesure de plafonnement limitée au seul niveau national serait inefficace si elle n'était pas suivie dans les principaux pays. En effet des fluxs de professionnels se feraient vite sentir entre zones privilégiées et celles qui le seraient moins.
"Nous avons des propositions très fermes pour mettre de l'ordre dans les questions de bonus et de rémunérations", a déclaré à son arrivée mercredi la ministre française des Finances Christine Lagarde, en parlant d'une question "emblématique".
La ministre française aurait annoncé que la France travaille au succès de cette proposition avec pugnacité et une stratégie constructive, elle n'exclue pas une réussite de la proposition, le président américain semble trouver l'idée intéressante dès lors qu'elle ne démotive pas "les troupes" qui sont "en plein travail" pour sortir de la crise. "L'idée d'une limitation des bonus bancaires au niveau international est une suite logique à la crise et aux différentes missions du G20, elle s'inscrit dans la logique de la lutte contre les paradis fiscaux et la réorganisation du secteur financier et donc ses différents opérateurs!" Le contexte de la reprise et du retour des opérations hautement spéculatives contribuent à de telles pratiques...
Après la crise qui a ébranlé la planète financière l'an dernier suite à un excès d'opérations hautement spéculatives sur les marchés, les banques ont repris leurs habitudes et recommencent à verser de généreuses primes à leurs meilleurs traders. Une tendance qui suscite l'incompréhension dans l'opinion publique dans la mesure où nombre de ces établissements ont été sauvés ou aidés par l'argent du contribuable.
Mme Lagarde a dit vouloir "essayer" de rallier ses partenaires européens à la propositions française, sans être sûre d'y parvenir. La proposition de M. Sarkozy a déjà été soutenue par l'Allemagne mais la Grande-Bretagne, qui abrite la City, principale place financière européenne, et les Etats-Unis sont plus réservés.
Paris peut compter sur l'appui de Bruxelles. Le commissaire chargé des questions économiques, Joaquin Almunia, a jugé mercredi "globalement appropriées" les mesures de limitation de bonus telles que celles que vient d'annoncer la France.
Système de bonus-malus
Les banques françaises ont accepté la mise en place d'un système de bonus-malus, avec versement différé d'une partie du bonus. En vertu de ce nouveau système, si les performances ne sont pas au rendez-vous dans la durée, la partie différée du bonus ne serait pas versée.
Cette mesure est en ligne avec des recommandations faites par la Commission européenne en avril. "Je pense que les Etats membres devraient suivre les consignes de notre recommandation" incluant justement le paiement différé de la majeure partie des bonus, a répété mercredi M. Almunia.
Les ministres européens des Finances sont réunis mercredi à Bruxelles pour tenter d'adopter une position commune en vue du sommet du G20, qui doit permettre de discuter de nouvelles mesures pour discipliner les marchés financiers et retrouver le chemin de la croissance.
Au niveau international, Nicolas Sarkozy a annoncé la semaine dernière son intention de prôner au G20 une limitation des bonus bancaires, suite à l'annonce en France de mesures acceptées par les banques pour limiter les primes versées à leurs traders. De nombreux patrons de banques estiment en effet qu'une telle mesure de plafonnement limitée au seul niveau national serait inefficace si elle n'était pas suivie dans les principaux pays. En effet des fluxs de professionnels se feraient vite sentir entre zones privilégiées et celles qui le seraient moins.
"Nous avons des propositions très fermes pour mettre de l'ordre dans les questions de bonus et de rémunérations", a déclaré à son arrivée mercredi la ministre française des Finances Christine Lagarde, en parlant d'une question "emblématique".
La ministre française aurait annoncé que la France travaille au succès de cette proposition avec pugnacité et une stratégie constructive, elle n'exclue pas une réussite de la proposition, le président américain semble trouver l'idée intéressante dès lors qu'elle ne démotive pas "les troupes" qui sont "en plein travail" pour sortir de la crise. "L'idée d'une limitation des bonus bancaires au niveau international est une suite logique à la crise et aux différentes missions du G20, elle s'inscrit dans la logique de la lutte contre les paradis fiscaux et la réorganisation du secteur financier et donc ses différents opérateurs!" Le contexte de la reprise et du retour des opérations hautement spéculatives contribuent à de telles pratiques...
Après la crise qui a ébranlé la planète financière l'an dernier suite à un excès d'opérations hautement spéculatives sur les marchés, les banques ont repris leurs habitudes et recommencent à verser de généreuses primes à leurs meilleurs traders. Une tendance qui suscite l'incompréhension dans l'opinion publique dans la mesure où nombre de ces établissements ont été sauvés ou aidés par l'argent du contribuable.
Mme Lagarde a dit vouloir "essayer" de rallier ses partenaires européens à la propositions française, sans être sûre d'y parvenir. La proposition de M. Sarkozy a déjà été soutenue par l'Allemagne mais la Grande-Bretagne, qui abrite la City, principale place financière européenne, et les Etats-Unis sont plus réservés.
Paris peut compter sur l'appui de Bruxelles. Le commissaire chargé des questions économiques, Joaquin Almunia, a jugé mercredi "globalement appropriées" les mesures de limitation de bonus telles que celles que vient d'annoncer la France.
Système de bonus-malus
Les banques françaises ont accepté la mise en place d'un système de bonus-malus, avec versement différé d'une partie du bonus. En vertu de ce nouveau système, si les performances ne sont pas au rendez-vous dans la durée, la partie différée du bonus ne serait pas versée.
Cette mesure est en ligne avec des recommandations faites par la Commission européenne en avril. "Je pense que les Etats membres devraient suivre les consignes de notre recommandation" incluant justement le paiement différé de la majeure partie des bonus, a répété mercredi M. Almunia.
Les ministres européens des Finances sont réunis mercredi à Bruxelles pour tenter d'adopter une position commune en vue du sommet du G20, qui doit permettre de discuter de nouvelles mesures pour discipliner les marchés financiers et retrouver le chemin de la croissance.
Photographie: Tous droits réservés
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