Comme bien souvent, c'est à New-York que les doutes sur la dette de la zone euro font leurs plus "grands" effets...
Printemps espagnol
La séance de Lundi marque un net recul à Wall Street, les investisseurs sont pas vraiment en accord avec le plan de sauvetage de la zone euro: "On redoute clairement un ralentissement du secteur manufacturier mondial, les récentes propositions sur un reprofilage de la dette grecque ne sont pas de nature à redonner confiance. Les agences de notation annoncent la couleur, les fables les plus courtes, ...sont les meilleures! Il y a "un trop plein" d'états européens qui marchent sur la tête! Le "printemps espagnol" après celui d'Athènes est une évocation du risque qui pèse sur des gouvernements incapables de faire des propositions structurelles. Ce climat d'inquiétudes venues d'Europe tire l'euro à la baisse face au billet vert qui mécaniquement impacte les cours des matières premières ...toujours libellées en Dollars! C'est la plus forte baisse depuis un mois..." Précisera un analyste bien moins optimiste que le board de l'Eurogroupe et la BCE.
Belgique, Italie: "Petits joueurs, grandes claques!"
Il faut dire que le "travail" des agences de notation est une fissure perpétuelle dans l'édifice de la zone euro: " ...un certain jeu de digues pulvérisées!" (...)"Une percée qui voit l'Italie touchée au coeur avec sa note de Crédit abaissée par Standard And Poor's de "Stable" à "Négative", Berlusconi sent le vent tourner, l'effet d'une attaque sur la dette souveraine le motive pour l'annonce d'un plan d'économies sans précèdent!" La Belgique enferrées dans sa crise politique intérieure devrait se poser les bonnes questions à défaut de persister à donner de mauvaises réponses! L'agence FITCH Ratings ne s'y trompe plus, elle place le royaume sous surveillance négative tout en précisant, d'une certaine façon, qu'il est vraiment temps pour le gouvernement Belge d'atteindre ses objectifs budgétaires sans quoi la note de la dette souveraine sera "clairement abaissée!" En Belgique on se veut optimiste, certains parlent d'une annonce qui devrait motiver ceux qui pensaient -un peu trop vite- que le pays serait épargné par les salves des agences de notation. Le gouvernement obtient là une occasion de promotion pour l'intérêt général... d'une indispensable réponse efficace! A Bruxelles, certains analystes ne cachent par que "le temps des petits joueurs laisse place aux grandes claques!", l'analyse du pays repose plus sur la persistance du débat politique intérieur que d'une réelle incapacité économique. A suivre...
Pour info: Lundi, l'indice Dow Jones des 30 industrielles a cédé 1,05%, soit 130,78 points à 12.381,26 points.
Le S&P-500, plus large, a perdu 15,90 points, soit 1,19% à 1.317,37 points et le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 44,42 points (-1,58%) à 2.758,90 points.
Source: Médias européens et américains.
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