En plus du cycle de 11 ans, se superposent 3 cycles longs : Glesseberg (80 ans), Maunder (230 à 240 ans environ, un supercyle de 2300 ans. Il semble que les 2 premiers vont atteindre leur minimum. De plus, le palier du minimum actuel est particulièrement bas, peu heurté et long ; les zones d'apparitions des premières taches du nouveau cycle (le N° 24), très rares, apparaissent à des latitudes plus basses que la moyenne ; le champ magnétique solaire reste encore mal connecté... Tout cela plaide pour au moins 2 à 3 cycles suivants faibles, donc un refroidissement naturel jusqu'au moins 2060-2070. Evidemment, il faut voir comment l'effet de serre additionnel (pour moi 15 à 20%) va évoluer avec les développements de la Chine et de l'Inde. Et bien entendu, il faut essayer de bien comprendre l'effet Haarp.
Le CH4 est très important (effet de serre 10 fois plus puissant que le CO2) notamment par ses fameux hydrates de méthane présents dans les profondeurs de l'océan et une augmentation d'1/2 à 1° de la température de fond suffit à libérer ce fameux méthane contenu dans ces hydrates ! Cela se serait produit il y a 6000 ans en Mer de Norvège et expliquerait cet épisode chaud soudain ! Au moyen âge, il y a eu aussi un épisode chaud ! Pourtant, il n'y avait pas d'ère industrielle ! Certains séismes électrostatiques puissants pourraient libérer du méthane.
Je vois un été 2009 moyen, très changeant ; les régions du sud seraient un peu plus favorisées ; quant à l'hiver 2009-10, il se montrerait assez froid. Les skieurs seraient plutôt bien servis encore.
Un point important, avant les années 1950, les données météo étaient beaucoup moins nombreuses. Elles étaient également moins précises surtout avant 1900 et souvent en ville. On oublie volontiers *l'effet urbain* grandissant au fil du temps dans les grandes agglomérations, qui faussent la donne et accentue donc "localement" le réchauffement. Un professeur de géographie de l'Université de Caen a montré comment cet effet urbain a varié au fil du temps (même dans des villes moyennes) et peut être fort différent d'un endroit à l'autre de la ville ! Les reconstitutions par les carottes de l'Antarctique et du Groenland donnent une bonne idée de notre climat (T°, gaz à effet de serre), mais on ne me fera pas croire qu'on peut avoir les températures au 1/10e de degré près ! On ne peut pas être au ppm de gaz à effet de serre près ! On ne parle donc que de "*tendance*" ! Le réchauffement amorcé pendant les années 1990 et amorce de rafraîchissement depuis 2007 se compte à quelques dixièmes de degrés.
Au niveau des jours où les traînées polluantes sont nombreuses, j'éprouve des sensations de fatigue et d'accablement, surtout dans les zones abritées. J'éternue quelquefois. Je constate parfois des taches blanches sur mes cornichons et de l'humidité (rosée...) un "peu collante" ; parfois rien ne sèche ! En ce 16 juin, ciel très clair le soir et très nombreux ronronnements d'avions à hélices à moyenne altitude, que je n'ai pas aperçus.
Le champ magnétique de la Terre s'affaiblit de plus en plus vite, donc la magnétosphère nous protège de moins en moins, d'où ces sensations de soleil brulant comme à la montagne et il est probable que l'effet nocif des traînées chimiques de certains avions apparaît accentué.
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