Maître Vogel, avocat... toujours droit! |
Luxembourg, le 12/09/2013 - Il fallait s'y attendre, le procès Bommeleeër (ou poseur de bombes en français) reprend dans un climat particulier de défiance, de nombreux doutes subsistent. Alors que le service de renseignement luxembourgeois ou SREL s'est bien retrouvé au coeur du scandale d'état qui devait conduire à des élections anticipées, ce sont à présent les services de la police qui sont clairement visés par des questions précises. On pense à la possible création d'une présumée "unité parallèle en interne" au profit de certaines personnalités ou certaines autorités et donc objectifs...
P.O.S.A...
L'unité dénommée « POSA »(Peloton d'observation et de surveillance), serait directement visée dans les allégations du courrier anonyme reçu par maître Vogel, un des principaux défenseurs des ex-gendarmes accusés. Une missive qui instigue une équipe qui serait chargée d'effectuer des missions de renseignement afin de surveiller tous les acteurs potentiels qui sont cités dans l'actuel procès. Unité de veille ou protection par anticipation? Organisation parallèle composée de quelques personnes ou véritables électrons libres, qui à l'image du SREL, effectueraient des « missions spéciales » pour communiquer un maximum d'informations pour assurer la protection de personnalités très en vue? La question est posée très sérieusement par Maître Vogel, fort du constat des assurances et autres dénégations revendiquées en leur temps par le service de renseignement luxembourgeois, c'est à dire avant le scandale d'état. (Et ce bien qu'étant sous la loupe des services étrangers!). Un SREL qui démentait "bec et ongles" toutes pratiques contraires aux usages, l'avocat de la défense se fonde à penser qu'un sérieux doute subsiste, son cabinet ayant fait l'objet d'une intrusion ou « visite » pour le moins étrange, il y a quelques mois, en plein procès...
L'état de droit...
Le Parquet et la Police Grand-ducale se sont empressés de communiquer une réponse aux différentes assertions de l'avocat ayant reçu la missive, action jugée pour le moins très étrange avant la reprise du procès. Les autorités mettent en évidence que cette présumée unité n'existe pas et ne peut être considérer comme existante puisque toutes demandes particulières en la matière ne peuvent logiquement émaner que d'une requête motivée du seul parquet dans le cadre d'une enquête d'un procès criminel. De nombreux doutes subsistent dans les esprits dès lors que le service de renseignement du pays s'est finalement montré moins vertueux qu'il n'y paraissait au point de devoir constater les initiatives scabreuses de certains ex-membres de ce même service de renseignement. Des anciens responsables qui feront l'objet de logiques poursuites après la démonstration d'initiatives de présumés électrons libres et d'autant plus gravissimes pour les altérations notoires à l'état de droit, la commission d'enquête parlementaire ayant démontrée les mécanismes parallèles internes du SREL.
Prudence...
Cet énième rebondissement ne serait-il pas un ballon d'essai de la défense qui veut baliser au mieux la suite du procès en s'évitant une possible immixtion de quelques présumés autres électrons libres, qui cette foi-ci, se trouveraient dans les rangs de la Police, qui par effet de réseau ou amitiés, souhaiteraient rendre quelques services? La question se pose, tant le climat de cette affaire et donc du procès qui en découle, démontrent par certains aspects de fortes suspicions et nombreuses altérations aux droits fondamentaux de la défense, à l'image de certaines pressions sur le parquet et donc la justice luxembourgeoise. On pensera aux présumées pressions comme celles de membre de cabinet de ministres ou ministre en personne sur le procureur de l'état un temps espionné, enferré dans une opération de décridibilisation ayant pour objectif de fragiliser toutes ses missions au profit de l'état de droit en démonstration. Il est clair que la réponse du parquet et de la police veut tenter couper court à toutes allégations sur ce point, mais qu'en est-il d'initiatives présumées d'électrons libres auto-constitués en « équipée très spéciale » à l'image de certains ex-membres du SREL? Elles ne seraient par définition qu'en dehors du cadre légal que tentent logiquement affirmer par leur démenti, les autorités de tutelles. Comme depuis le début de cette affaire, il faut faire force d'une prudence extrême sur les différentes informations qui vont se compiler dans le prolongement du procès qui se tient dans un calendrier très politisé, du fait même des élections anticipées suite au scandale d'état SREL. A suivre...
La police Grand-Ducale et le Parquet devaient préciser:
Communiqué du Parquet de Luxembourg et de la Police Grand-Ducale
Suite aux informations véhiculées hier soir et ce matin dans la presse au sujet d'une unité de Police, dénommée POSA, en relation avec le procès dit " Bommeleeër ", le Parquet de Luxembourg et la Police Grand-Ducale précisent:
-Qu'une telle unité n'existe pas et n'a jamais existé au sein de la Police Grand-Ducale.
-Que l'observation systématique relève du Code d'Instruction Criminelle et ne se fait que sur ordre du Parquet ou par mandat d'un juge d'instruction. Il importe de souligner qu'à aucun moment, une observation n'a été ordonnée ni par un juge d'instruction, ni par le parquet à l'encontre d'un des mandataires des inculpés dans l'affaire dite du Bommeleeër, ni à l'encontre d'un des inculpés.
- La police Grand-Ducale tient à préciser qu'elle n'a effectué à aucun moment des observations non soumises à une autorisation préalable à l'égard des mêmes personnes.
Il est exact qu'un incident est survenu le 9 juillet 2013, vers 18.30 heures dans l'entrée de l'immeuble dans lequel se trouve notamment l'étude d'un avocat plaidant l'affaire sous rubrique. Les faits ont été constatés par la Police et procès-verbal a été transmis au Parquet. L'enquête est en cours...
Suite aux informations véhiculées hier soir et ce matin dans la presse au sujet d'une unité de Police, dénommée POSA, en relation avec le procès dit " Bommeleeër ", le Parquet de Luxembourg et la Police Grand-Ducale précisent:
-Qu'une telle unité n'existe pas et n'a jamais existé au sein de la Police Grand-Ducale.
-Que l'observation systématique relève du Code d'Instruction Criminelle et ne se fait que sur ordre du Parquet ou par mandat d'un juge d'instruction. Il importe de souligner qu'à aucun moment, une observation n'a été ordonnée ni par un juge d'instruction, ni par le parquet à l'encontre d'un des mandataires des inculpés dans l'affaire dite du Bommeleeër, ni à l'encontre d'un des inculpés.
- La police Grand-Ducale tient à préciser qu'elle n'a effectué à aucun moment des observations non soumises à une autorisation préalable à l'égard des mêmes personnes.
Il est exact qu'un incident est survenu le 9 juillet 2013, vers 18.30 heures dans l'entrée de l'immeuble dans lequel se trouve notamment l'étude d'un avocat plaidant l'affaire sous rubrique. Les faits ont été constatés par la Police et procès-verbal a été transmis au Parquet. L'enquête est en cours...
Comprendre l'affaire "Bommeleeër", notre dossier:
Photographie: Média Luxembourgeois- Tous droits réservés pour tous pays.
Communiqué: Parquet et Police grand-ducale, Luxembourg- Tous droits réservés.
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