Monday, August 27, 2012

Handelsblatt VS Luxembourg: Jean-Claude Juncker clairement visé!

 
                    " Incredible... 1100% du P.I.B ! "

                    


La rédaction du site Finance Offshore est composée de collaborateurs qui ne manquent jamais de faire un exercice dépassionné (et donc de vérité) quand il s'agit de relater des informations sur le Luxembourg.  Pourtant, force est de constater que d'autres médias s'engouffrent toujours plus dans une certaine surenchère sur la situation de ce pays. Il est à l'image de la Zone euro, un ensemble complexe de vérités, toujours plus confronté aux dures réalités d'une crise qui n'épargne « aucun membre du club... »

Selon le journal allemand « Handelsblatt », le Luxembourg serait donc un état bien plus proche de la Grèce ou l'Irlande que la France et l'Allemagne voisines... L'article du Handelsblatt daté du 26 août bombarde « que la dette luxembourgeoise serait potentiellement proche de la situation grecque ».



                      

«Riche, social et complètement surendetté»




                               
Reposant son analyse sur un mélange qui compulse des données qui ne craignent pas l'exercice de la caricature imposée, histoire (très certainement) d'en remettre une couche en adossant des témoignages et des documents pour « faire monter la mayonnaise d'un certain pessimisme pour l'avenir du Luxembourg... »
 
A vrai dire, la situation du Luxembourg n'est pas cet état de fait qui se résume à cet unique cliché d'un « paradis fiscal qui serait toujours plus proche de la déconfiture. » Une idée reçue bien vite altérée et relativisée par la législation européenne « en vigueur dans le pays ». Elle doit nous imposer de qualifier avec honnêteté intellectuelle ce véritable royaume de l'optimisation fiscale « signataire des principales réglementations depuis l'entremise du G20 et de l'OCDE », comme simple maillon d'une chaîne qui trouve son origine dans d'autres états: « Ceux qui ne manquèrent pas de jouer d'une forme de dérégulation liée à la construction européenne... »

Aujourd'hui, la réalité est toute autre, à Luxembourg il y a des personnalités qui « bataillent pour intégrer la nouvelle donne au sein de la Zone euro. Toujours plus conscientes du resserrement de l'activité financière qui s'éloigne de son statut de vache à lait.... de l'état! »
 

Les autorités intègrent le nouveau réalisme économique, les acquis sont d'ailleurs bien plus une source de complications, « parfois sans fin, l'adaptation de l'économie du pays va devoir passer par la remise en question de certaines pratiques locales, celles qui justement, donnaient sens à une autre époque, plus confortable!... »


Aujourd'hui, le Luxembourg entreprend de nombreuses diversifications « de son appareil d'état tout comme le nerf de la guerre, une refonte de certains fondamentaux de son économie, qui par ses premiers résultats, démontrent que la voie est bonne... » La complication est double, ce pays est un champion toutes catégories dans les services, principaux employeurs du pays... Mais l'adage « de tous les oeufs dans le même panier » prend tout son sens à Luxembourg, dans le contexte particulier de la dominance du secteur financier pour son économie, les autres secteurs sont en souffrance: «  Ces dernières années l'industrie perd un certain terrain, et il n'est pas rare de voir certains fleurons historiques à la peine... » Cependant le gouvernement de Jean-Claude Juncker   « Mise clairement sur  l'innovation et la jeunesse de son pays: L' avenir!»  Les pistes sont nombreuses, «  Place à l'imagination: la recherche et le développement sont encouragés pour trouver...  le bon chemin!»


La journaliste allemande, Diana Fröhlich enfonce « un certain clou crucificateur luxembourgeois sur l'autel de la Zone euro et sa crise de la dette publique ». Selon une étude datée de décembre 2011 publiée par la fondation allemande "Marktwirtschaft", ses auteurs estimaient que «  la dette publique cachée du Grand-Duché de Luxembourg s’élèverait à 1.100% du PIB, se rapprochant ainsi des dettes publiques irlandaise ou hellénique. »






"Denn das Wachstum betrug 2011 gerade noch 1,6 Prozent, die Arbeitslosigkeit ist auf mehr als sechs Prozent angestiegen. Vor allem aber ist es eine Zahl, die beunruhigt: 1 100 Prozent. So hoch soll der sogenannte implizite Schuldenberg Luxemburgs sein, hat die "Stiftung Marktwirtschaft" ausgerechnet. Ähnlich schlecht schneiden bei diesem Wert, der alle jährlichen Zahlungsverpflichtungen eines Staates - also etwa Renten, Pflegekosten und Rückstellungen - mitbilanziert, in der Euro-Zone nur noch Irland und Griechenland ab."



Les économistes collaborateurs de « Finance Offshore » s'étaient émus de la méthode retenue pour avancer «  tel pourcentage d'un P.I.B sans tenir compte de tous les potentiels présents sur le territoire et de l'évolution possible de certains secteurs acquis aux performances du pays. »
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Pour conclure, il est clair qu'une comparaison entre la Grèce et Luxembourg se veut comme un exercice qui se doit « être fait sur mesure pour viser l'actuel premier ministre du Grand-Duché de Luxembourg! » Un Jean-Claude Juncker dont le grand écart avec l'éminente présidence de l'Eurogroupe « garant de la stabilité des finances des pays membres de l’UE se peut toujours capable de recadrer un ministre allemand de l'économie, ...si le besoin s'en fait sentir! »   Preuve en est avec cet article du « Handelsblatt »,  une posture courageuse qui ne plaît pas toujours en Allemagne.    A suivre.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 









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